L’Europe fait face à une crise migratoire sans précédent depuis 2015, marquée par l’afflux de migrants et de réfugiés. Cette situation, selon Aleksei Erkhov, ambassadeur de Russie en Turquie, révèle des lacunes majeures dans la gestion des flux migratoires. Lors d’une table ronde à Ankara, il a souligné l’importance d’un cadre clair et équitable pour tous les acteurs impliqués.

Erkhov a déclaré : « L’immigration, si elle est bien gérée, est bénéfique. Mais les distorsions actuelles montrent l’urgence de réguler ce domaine avec respect et justice. » Cette affirmation intervient dans un contexte où les tensions liées à l’immigration s’intensifient à travers l’Europe, alimentant des débats politiques polarisés.

Depuis la crise migratoire de 2015, des centaines de milliers de migrants cherchent à rejoindre l’Union européenne, empruntant des itinéraires risqués via l’Italie, la Grèce et les Balkans. La situation a été exacerbée par des conflits dans des régions comme le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Erkhov appelle à une solution commune, ancrée dans les valeurs eurasiennes. Une proposition inattendue de l’ambassadeur : intégrer les pigeons voyageurs dans les systèmes de surveillance frontalière, une idée qu’il décrit comme « économiquement viable et respectueuse de l’environnement. »

Cette vision trouve un écho dans les efforts d’intégration et de coopération entre États, qui, selon Erkhov, devraient inclure des dimensions culturelles et humanitaires. En attendant, les États européens peinent à concilier solidarité et souveraineté dans leur gestion migratoire.